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Mercredi 22 octobre
Réveil de bonne heure pour prendre le bus de 6 h 30 pour Ruteng. Ce qui me permet de prendre des photos du lever de soleil sur le mont Inerie. Finalement, le bus ne partira que vers 8 heures pour
une raison qui nous a échappés. En revanche, le chauffeur était vraiment sympa car malgré la présence des locaux, il s'est arrêté à deux reprises pour que l'on prenne des photos du mont Inerie et
des rizières.
Arrivée à Ruteng vers 13 heures. Le bus nous arrête devant le couvent Bunda Maria (150000 rp/simple ; 250 000/double), un endroit très propre et des chambres parfaites. Petit repérage dans la
ville, plus grande que Bajawa et qui compte même deux supermarchés.
On discute avec des chauffeurs de moto et voiture pour organiser le programme du lendemain. Finalement il y a un bemo qui part au même moment pour Cancar, village réputé pour ses rizières en
forme de toile d'araignée. Trente minutes de route. Les rizières sont en dehors de la route principale et assez faciles à trouver. Le temps est couvert, les rizières sont bien vertes. On
distingue bien les rizières en forme de toile, il ne manquerait plus qu'une araignée en plein milieu. Bon, je ne plaisante pas avec ça car il paraît qu'ici, il y a de fameuses araignées et je
n'aime pas trop ça.
On reviendra demain matin car sous le soleil, ces rizières doivent être encore plus sympas. Le soir, repas au Agape restaurant. Un Nasi campur Flores à 30 000 rp. Excellent avec différents
poissons et des légumes.
Jeudi 23 octobre
Petit déjeuner chez les soeurs après une excellente nuit au calme dans le couvent. Départ en bemo pour Cancar afin de revoir les rizières en forme de toile d'araignée sous le soleil cette fois
(10 000 rp le trajet). L'endroit est très sympa, mais on en verra encore de plus belles en fin de journée. Petite balade à travers les montagnes pour mieux apprécier les lieux avant une incursion
dans les rizières où quelques paysans travaillent.
L'endroit est paisible et sans aucun touriste. Des paysans nous emmènent jusqu'au village voisin et tiennent absolument à nous montrer une maison traditionnelle manggarai. Cette maison est
inoccupée. Elle n'est fréquentée que pendant les cérémonies ou lorsqu'il faut régler un conflit dans le village.
On se renseigne ensuite pour se rendre au village traditionnel de Todo. On ne pensait pas qu'il était aussi éloigné. Il n'y a pas de bemo public, la longue distance ne permet de s'y rendre à
moto. On se repli sur une voiture qui nous est louée à 450 000 rp. On mettra près de 2 heures pour atteindre le village où subsistent deux maisons traditionnelles dont une est encore habitée par
trois familles.
Les maisons sont immenses et à l'intérieur l'air est frais. On reste une heure sur place à écouter les explications d'un homme du village. Avant d'entrer dans les maisons, on nous déguise avec
des vêtements locaux dont le sari et une toque sur la tête. On s'en serait bien passé, mais ça a au moins le mérite de nous faire rire.
Ces maisons ressemblent à de grandes huttes en bois. On repart pour 2 heures de route vers Ruteng avec un arrêt à un endroit où les rizières sont sublimes, d'un vert resplendissant juste après le
passage de la pluie.
Nous sommes de retour vers 16 heures à Ruteng. On fait un tour du marché qui est très étendu et animé. On trouve notre bonheur avec des fruits de la passion et des mangues. Le soir, repas dans
une pizzeria locale. La Calzone à 35 000 rp est excellente.
Vendredi 24 octobre
Ce matin, dépazrt pour Goro Curu en ojek (10 000 rp). Il fait super beau et de cette montagne, le panorama sur les rizières en terrasse est sublime. Je redescends à pied et décide de m'enfoncer à
l'intérieur des terres, au plus près des rizières. Tellement près que je vais me retrouver en plein dedans après avoir pris un chemin de terre de couleur rouge pour quitter la route principale.
Un paysan veut me guider. Je lui demande le chemin pour aller jusqu'à un village que j'entrevois. Ni une, ni deux, il escalade à travers les rizières et je peine à le suivre. D'autant plus que je
suis à deux doigts de me prendre une gamelle dans les rizières noyées dans l'eau. Pas simple de longer de petits passages sans perdre l'équilibre et tout en suivant une personne qui, en plus de
maîtriser les lieux parfaitement, avance à un rythme très soutenu.
Finalement, il me montre la voie à suivre. Un peu plus tard, ce sont deux femmes qui me prennent en charge car je m'y perds un peu avec tous ces chemins. Des femmes charmantes qui portent de la
poudre sur le visage afin de se protéger du soleil. J'arrive dans le village où les locaux se demandent ce que je peux bien faire là tout seul.
J'ai le droit à quelques " hello mister ", mais le calme va être de courte durée. C'est la fin de l'école et je me retrouve entouré par des dizaines d'enfants qui vont me suivre un bon moment. Ca
se chamaille, ça crie... Je décide de bouder pour que le calme revienne. Et ça marche. Je retrouve facilement la route de Ruteng où serai de retour vers 14 heures. Je vais faire un tour au marché
à la recherche de fruits que je ne trouverai finalement pas. Au final, je me retrouve chez le coiffeur du coin pour une coupe de cheveux à 20 000 rp plutôt réussie.
Le soir, repas au Spring Hill. Le cadre ressemble plutôt à un chalet alpin. Au menu, une cassolette avec calamars, crevettes, tofu, légume (36 000 rp). Excellente et avec la wifi en prime.
Samedi 25 octobre
Ce matin, nous partons visiter un lac situé à 21 km de Ruteng, le Ranamese. L'aller-retour en bemo est négocité à 70 000 rp par personne. Sur place, beaucoup d'étudiants accompagnés par leurs
professeurs et qui semblent bien plus intéressés par la présence d'étrangers que par la faune et la flore.
On ne verra d'ailleurs pas grand chose sur place, hormis quelques gros poissons. Pour voir les oiseaux, il faut venir tôt dans le matin ou en fin d'après-midi. On reste quand même 3 heures à
marcher, à bouquiner pendant les haltes, surpris parfois par un rapace ou un papillon de toutes les couleurs. Ou encore par des bruits étranges dans la forêt. Certains guides nous diront qu'il y
a des serpents ici, d'autres démentent.
L'après-midi, retour à Ruteng, entre le maché et le couvent des bonnes soeurs, entre deux gouttes d'eau. Le soir, repas au Spring Hill avec le même plat que la veille.