Samedi 19 mai : Le Merapi pour se mettre en appétit
Ce matin, je me suis décidé à visiter la montagne Merapi en allant faire un tour du côté de Kaliurang. Une petite excursion en solo pour me mettre en appétit avant le long périple qui me mènera demain vers le Bromo, puis l'Ijen Kayah.
En chemin, me suis arrêté dans un resto de rue pour un nasi goreng, qui va devenir mon plat favori en Indonésie, et un café (22 000 rp).Je prends le bus interurbain qui va me faire un grand tour de la ville, puis il faudra un changement afin finalement d'atteindre la route de Kaliurang, où le bus m'abandonne.
Je cherche désespérément une station de bus. Il n'y en a pas. Il faut que je hèle un minibus sur la route. C'est fait : 40 minutes plus tard, arrivée à Kaliurang (10 000 rp), avec au fil des kilomètres, une vue de plus en plus imposante sur le Merapi.
Le minibus s'arrête au niveau d'un parc forestier, aménagé non loin du Merapi. Un chemin escarpé mène à un point de vue, nommé Promojiwo, qui permet d'admirer le Merapi au plus près (entrée 20 000 rp). Pas de chance, le Merapi est couvert de nuages et ça sent la pluie. J'attends désespérément que le ciel ne soit plus aussi couvert. Je reste sur place durant deux bonnes heures, à lire un bouquin, interrompu de temps à autre par le passage de touristes indonésiens qui ne posent pas.
Quant au Merapi, il reste caché derrière d'épais nuages. Il aurait fallu que j'arrive plus tôt. Le Merapi doit être visible de bonne heure, du lever du jour jusque 9 heures du matin. Après, il est déjà trop tard.
Tout là haut, je fais la connaissance d'un groupe d'Indonésiens. Des fonctionnaires en visite qui viennent des quatre coins du pays. Je vais plus particulièrement sympathiser ave deux femmes, l'une de Sumatra, île que j'avais visitée par le passé, et la seconde de Papouasie, île que je rêve de découvrir. On fait la descente ensemble et elles m'invitent à partager leur minibus pour regagner Jogyakarta. On se quitte après avoir échangé nos adresses facebook, ce qui nous permet de rester en contact. On me dépose à un arrêt de bus à l'entrée de Jogya. Des bus archibondés passent devant la station et il me faudra attendre près de 45 minutes avant qu'un bus ne s'arrête.
Il est plus que 16 heures lorsque j'arrive à proximité du marché central. Je me dis que, comme la veille, il est trop tard pour y faire des achats. Je me retrouve alors dans une grande surface et bonheur, je trouve mes fruits préférés dont des fruits de la passion, à un prix défiant toute concurrence (1 800 rp/kilo). Un tour à internet, puis un excellent nasi goreng dans la rue à 8 000 rp. De retour tôt à l'hôtel car demain, une longue route m'attend.
